Ce blog est un produit de la collaboration Ellichris. Merci à Camille pour la mise en forme

vendredi 9 octobre 2009

Il y a que la blanche colombe a trois cents tonnes de plomb dans l’aile…

Puisque trop souvent on a bombardé ici la paix venue d’ailleurs. Le ferment d’un peuple libanais qui était si noble à l’époque de Tanios où émergeaient déjà ces tensions. On a cru à l’unité, on lui a construit un cadre institutionnel dans la représentation et l’égalité de chacun. On a reconnu des communautés, on les a différenciées. Petit à petit elles se sont individualisées, dominant l’une après l’autre, par elles mêmes, ou aux noms de pays qui s’interposent (Iran, Syrie, Israël… « et mais qui d’autre ? »).

Aujourd’hui ce qui frappe c’est la haine de l’autre politique. Chacun est "plus bête que ses pieds, manipulé par un chef de guerre, un politicien véreux, un criminel, …" Aux FL ! au 14 mars ! au printemps ! à la guerre ! aux massacres ! pas au Liban. On ne fait même plus semblant de parler d’intérêt public. Et on oublie les personnes derrière les opinions politiques, derrière les choix de vote, derrière l’abstention. Il y a les Arméniens, les musulmans de tel quartier (voyez l'article de l'Orient dont la réf est un peu plus bas), les saoudiens… Partout désenchantement ou verve ! De mesure aucune, démesure.
On accorde à chacun le nom de Libanais, mais quand on refuse une potentielle domination des uns, ce n’est pas autre chose que le droit de faire partie d’un peuple qui a toujours mélangé ces groupes qu’on leur refuse. On a cessé de chercher qui unira le mieux, on se bat pour éviter que l’autre divise différemment. Et tant savent que personne ne gagnera…
Je n’ai aucune prétention de comprendre quelque chose à cette politique, ni à la politique d’ailleurs… J’y perçois des choses, selon mes sensibilités incolores et transpartisanes. De la lutte des classes de l’imaginaire communiste, il reste la lutte. Ici on n’agit pas, on se bat. Cette différence de discours, discours serti d’un diadème religieux, ne peut que me choquer. Un manque d’ouverture d’esprit, un jugement hâtif, dur et sec ? Non je ne crois pas, plutot un constat : un voile se lève sur chacun quel qu’il soit, quand tout à coup un coup de klaxon au rythme partisan retentit et que la conversation dans la voiture tourne à l’intolérance.


Mais encore une fois je vous le dis…je n’ai rien compris.

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