Ce blog est un produit de la collaboration Ellichris. Merci à Camille pour la mise en forme

vendredi 8 janvier 2010

retour

Me voici revenue de trois semaines de vacances et autant de semaines de silence. Un volontaire éloignement de tout, trois semaines pendant lesquelles je n'ai plus pensé au Liban, un repos mérité quand on pense aux labyrinthes qui se tissaient dans ma tête à force de faire des gaffes, de vexer un grand père, d'être réprimander par une tante, de voir encore des amis partir pour de bons...
Trois semaines si pleines, si vides. Majoritairement passées à St Quentin, j'ai aussi parcouru les réseaux ferrés et apprécié leurs problèmes de cet hiver. Je ne suis pas allée partout où je voulais aller, je ne vous ai pas tous vu, je ne vous ai même pas tous parlé. Trois semaines si longues, si courtes.

Un retour. Au travail, lundi. Les quelques jours passés à Paris ont été productifs mais sur d'autres travaux. Il va falloir replonger dans mes recherches ici, s'immerger comme dans le smog marron qui couvrait Beyrouth à mon arrivée. Il y a tant à faire, sans que ce soit réellement défini.

Des appréhensions. Je ne voulais pas revenir et pourtant le soleil qui m'a accueillie, les airs d'été qui font croire que le temps s'est précipité m'ont faite sourire sincèrement. Les plaines gelées laissent place aux palmiers, les saisons se jouent de moi et il n'y a décidément aucune cohérence dans ma valise faite et défaite maintes fois la nuit dernière.

Un weekend pour dire adieu aux cernes et à la pâleur hivernale. Pour replonger dans la musique de la langue, et la solitude de ma chambre.

Je ne sais ce qui de tout cela m'a manqué, mais quelques messages à mon arrivée m'ont dit que je n'avais pas été entièrement oubliée et qu'une continuité s'établira. A moi de voir et vouloir.

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